Arts and Humanities Questions
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Il est demandé aux enseignants de "s'engager dans des projets et des démarches d'innovation pédagogiques visant l'amélioration des pratiques"
Innover revient à introduire quelque chose de nouveau
Montrer qu'on peut augmenter le temps d'AP et diminuer " le temps intellectuel" : en continuité avec les classes de santé en y ajoutant un objectif d'épanouissement de l'enfant
L'innovation est inscrite dans un processus qui comporte 3 phases : une idée préalable et nouvelle, une phase d'expérimentation pouvant comporter des expériences et une phase d'institutionnalisation où l'idée de départ s'impose
La violence semble déshumaniser l'homme qui -lorsqu'il fait preuve de violence, ne semble plus percevoir l'humanité d'autrui. Les autres sont alors perçus non pas comme des pour soi, mais comme des en soi, comme des objets de ma conscience. L'homme ne conscientise plus les répercussions de ses violences sur autrui, ce moi qui n'est pas moi, et les conséquences de ses violences. La violence fait perdre toute forme de rationalité concernant nos actes sur autrui, cette personne qui pourrait être moi dans un autre contexte.
La violence est rendue visible afin de dénoncer la violence pour qu'elle soit conscientisée afin de lutter contre. Pourtant, en la rendant visible, on la rend omniprésente. Ainsi, par réaction de transfert, l'homme vit par procuration des violences qu'il n'a pas encore vécu ou ne vivra jamais... La sur-conscientisation de la violence pousse l'homme à vivre dans une forme de psychose paranoïaque qui consiste à ressentir plus de violences qu'il n'y en a réellement.
Si la violence peut être visible et objectivable, notamment la violence physique, on note l'émergence d'une nouvelle forme de violence plus ressenti, insaisissable et subjective. Comment peut-on lutter contre une violence de plus en plus ambiguë et personnelle? Si l'homme est maître de ses actes, faits et paroles, il ne peut influer sur l'interprétation qu'en fera autrui...
L'homme n'a pas choisi de naître, il est condamné à mourir, il ne sait de quoi est fait demain et il ne peut changer son passé. Il doit apprendre à vivre avec ses limites existencielles, ses remords, ses regrets.... Et même les évènements heureux deviennent nostalgie et mélancolie. Face à sa condition d'homme, l'homme est tiraillé entre son importance démesuré vis à vis de lui même, et la futilité de son existence vis-à-vis du monde extérieur. Peut-être que c'est l'une des raisons pour laquelle l'homme ne peut se détacher d'une multitude de violences anecdotiques, plutôt que de se confronter à la violence de l'existence. La vie est alors une succession de violences, qui s'apparente à une échappatoire à une violence plus profonde et destructrice...
La violence des mots o=consiste en plusieurs points. Elle confronte l'homme a ses limites: il ne peut réellement retranscrire son intériorité, et semble donc bloqué dans sa relation à autrui dans une forme de superficialité / solitude liée à son incapacité à réellement se comprendre mutuellement. Aussi, la violence des mots émerge d'une interprétation subjective des mots: Si l'home est maître de ses actes, faits et paroles, il ne peut influer sur l'interprétation qu'en fera autrui... C'est aussi par la violence de certains mots que l'homme peut conscientiser une réalité. En fin, la violence des mots émerge de la reconnaissance de soi dans les mots prononcés par autrui, qui confronte l'homme à son image . La violence des mots est alors à l'origine de la violence des maux, qui consiste à se reconnaître dans la façon dont autrui nous voit.
La violence est alors banalisée puisqu'elle est visible et omniprésente, mais aussi banalisée puisque chaque homme est individuellement victime et bourreau des autres ...
La violence passée est, et restera toujours un composant de nos existences. Le passe est immuable, et les maux finissent par ressurgir, consciemment ou inconsciemment. Plus l'homme cherche à oublier, moins il oublie. La violence est réactualisée, et le ressenti est vécu à nouveau à chaque fois que les maux reviennent...
La société, en accentuant la visibilité et l'omniprésence de la violence afin que l'homme conscientise ses violences, cherche à faire culpabiliser de nos violences. Cette culpabilisation est à la fois un phénomène sociétal - accentué par autrui et la société - mais aussi un rapport à soi et à son intériorité. Mais pourquoi culpabiliser si la violence est naturelle.
L'homme pense la violence selon ses propres biais et prismes, et semble n'accorder de l'importance à la violence que s'il semble concerné par celle-ci de près ou de loin...
L'homme, toujours au centre de sa propre existence, légitime alors ses violences selon sa propre personne. Dès lors que quelqu'un ou quelque chose interfère entre "ce que je suis et ce que je voudrais être", "ce que je suis et ce que je voudrais faire" et "ce que que je suis et ce que je voudrais avoir". L'homme réagit violemment pour s'affirmer.
La violence semble naturelle, on ne peut la canaliser. Ainsi, "à l'état naturel", l'homme -du fait de sa conscience réflexive et de son corps propre - a un repère égocentrique "repère dicté par le moi". Il est alors amené à vouloir préserver sa personne, et puisqu'il ne peut comprendre réellement les autres hommes "autrui", il va anticiper le fait qu'ils puissent être dangereux pour sa personne. C'est la guerre du chacun contre chacun. Afin d'éviter la psychose paranoïaque qui consiste à penser que les inconnus sont forcément nocifs, l'homme a renoncé implicitement à une partie de ses libertés pour donner la légitimité de la violence et le monopole de la violence à l'Etat. Il s'évite ainsi une pression psychologique perpétuelle. Ainsi la société canalise les violences, mais semble faire émerger de nouvelles formes de violences...
Mais finalement, est-ce que l'homme ne chercherait il pas à se dédouaner de ses erreurs, en préférant rejeter la faute sur autrui ou la société? "L'enfer c'est les autres". N'est ce pas un moyen pour l'homme de soulager sa conscience, en masquant son mal-être et ses douleurs, que de remettre perpétuellement la faute sur les autres? Dire que "L'enfer c'est les autres" serait alors similaire à de la mauvaise foi, qui amènerait l'homme à légitimer les problèmes de violences actuelles toujours selon autrui et la société.
Si l'Etat et la Justice semble avoir le monopole de la violence et avoir la légitimité de la violence, chaque home semble légitimer ses violences selon ses prismes.
La conscience est ce par quoi l'homme prend conscience de ses actes, faits et paroles. Elle devrait permettre de prendre du recul sur nos violences. Pourtant, elle semble être à l'origine de celle-ci... La société cherche à nous faire conscientiser nos violences pour éviter qu'elle ne se reproduise. Mais c'est en conscientisant la violence qu'elle devient réelle...
Quel est le participe passé du verbe SEIN?
Comment se forme le participe passé des verbes de modalité